Ma découverte de la sophrologie a eu lieu lors d'une formation de gestion du stress à laquelle m'avait inscrite mon employeur de l'époque. J'étais alors au bord du burn-out, et la sophrologue qui l'animait m'a fait prendre conscience que mon métier ne me correspondait plus.
A la fin de cette journée de formation, elle a proposé aux participants de se détendre en prenant de grandes inspirations en pleine conscience et nous a invités à fermer les yeux en imaginant notre vie dans cinq ans. C'est alors que j'ai eu une révélation : la sophrologie est le métier que je voudrais dorénavant exercer. Je me suis alors inscrite l'Institut de formation à la sophrologie de Paris dont j'ai obtenu le diplôme certifié RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles).
Depuis, j'aide autrui en l'écoutant avec empathie et bienveillance afin de favoriser son évolution et son épanouissement au quotidien grâce à un accompagnement personnalisé.
Je suis également membre de la Chambre Syndicale de la Sophrologie. Le code de déontologie est appliqué pendant les séances.
CODE DE DÉONTOLOGIE DES SOPHROLOGUES
Le présent code de déontologie est le socle commun des sophrologues adhérents à la Chambre Syndicale de la Sophrologie.
Il définit leurs engagements envers le public, leurs clients et la profession.
Ce code de déontologie garantit l’éthique professionnelle des sophrologues.
Article 1
Les sophrologues s’engagent à affirmer l’égalité entre les personnes et à en respecter l’originalité et la dignité.
Article 2
Les sophrologues s’engagent à interdire toute propagande ou prosélytisme religieux ou idéologique au sein de leurs cabinets ou lieux d’intervention. Ils s’engagent à lutter contre toutes les dérives sectaires dont ils seraient témoins.
Article 3
Les sophrologues s’engagent à respecter et à protéger l’intégrité physique et psychique des personnes sous leur responsabilité.
Article 4
Les sophrologues s’engagent à respecter la confidentialité des informations collectées durant leurs accompagnements individuels ou de groupes.
Article 5
Les sophrologues s’engagent à respecter et à faire respecter la législation en vigueur.
Article 6
Les sophrologues s’engagent à actualiser régulièrement leurs savoirs et leurs compétences afin de répondre aux attentes du public et aux évolutions de la sophrologie.
Article 7
Les sophrologues s’engagent à diffuser des offres claires et compréhensibles par le public. Ces offres doivent définir les modalités d’accompagnement, les objectifs visés et les limites de la sophrologie.
Article 8
Les sophrologues s’engagent à ne pas diffuser d’informations pouvant induire le public ou les médias en erreur ou nuisant à l’image de la profession.
Article 9
Les sophrologues s’engagent à user de leur droit de rectification auprès des médias afin de contribuer au sérieux des informations communiquées au public sur la sophrologie.
Article 10
Les sophrologues s’engagent à respecter les concepts et principes généraux de la sophrologie. Ils s’engagent également à ne pas dénaturer ou amalgamer la sophrologie avec d’autres techniques sans que leurs clients en soient avertis.
Article 11
Les sophrologues s’engagent à respecter les limites de leurs compétences et à orienter leurs clients vers un autre professionnel lorsque celui-ci nécessite un traitement ou une aide thérapeutique ne relevant pas de leurs compétences.
Article 12
Les sophrologues s’engagent à ne pas se substituer aux professionnels de santé, à ne pas prodiguer de diagnostic, de prescriptions médicales et à ne pas interférer avec des traitements médicaux en cours.
Article 13
Les sophrologues s’engagent à conserver leur éthique professionnelle lorsqu’ils interviennent sous l’autorité d’une entreprise ou d’un organisme.
Article 14
Les sophrologues s’engagent, dans la mesure du possible, à proposer un confrère à leurs clients lorsqu’ils seront dans l’impossibilité à fournir leurs services.
Article 15
Les sophrologues s’engagent à entretenir des relations confraternelles de respect et de courtoisie, d’honnêteté et de bonne foi avec les autres sophrologues.
Article 16
Tout sophrologue qui ne respecterait pas le présent code pourrait se voir exclu de la Chambre Syndicale de Sophrologie.